Et enfin, l'émerveillement, la découverte du site vers lequel nous tendions tous. Dans la lumière matinale, la vue depuis Inti Punku est magique. C'est un moment de grande joie même si par moment, au cours de la descente finale, la brume nous masque le site.
Dans la carrière, on remarque une pierre dont le façonnage a été interrompu. On distingue une série de trous qui étaient pratiqués au moyen de pierre plus dure qui pouvait être de la magnétite, oxyde naturel de fer, ou de pièces de cuivre. Ces entailles permettaient d'y introduire des cales de bois dur qu'il suffisait d'humidifier pour que leur gonflement provoque l'éclatement de la roche.
Peut-être est-il utile de rappeler ici que les Incas ne connaissaient pas le fer mais bien le cuivre et le bronze ; ils ne connaissaient pas non plus la roue, du moins appliquée au transport. Leurs réalisations n'en sont que plus spectaculaires.
Vue générale de la carrière et des terrasses de culture appelées andenes. On peut également apercevoir dans la partie supérieure gauche le chemin par lequel nous sommes arrivés au site de Machu Picchu.