Depuis plus de 25 ans, mon fils vit au Portugal. Ce 7 octobre, il fêtait son cinquantième anniversaire. J'ai profité de cette circonstance pour passer quelques jours auprès de lui, et ensuite réaliser depuis Porto le camino portugués. Quelques jours bien agréables sous le beau soleil ibérique. En ce début octobre, la température est encore bien douce, le teeshirt est de rigueur alors que chez nous en Belgique, sans doute le pull serait plus approprié.
Le 9 octobre, je quitte Lisbonne en train pour Porto qui sera le point de départ du camino. Voyage sans histoire, mais le train longe par moments des zones boisées qui ont été affectées par de récents incendies.
Arrivé à la gare "Porto Campanhã", je rejoins en métro la station de "Sao Bento" proche de l'hôtel "Paulista", Avenida Aliados, où je vais passer 2 nuits. En effet, avant de démarrer le camino, je désire passer une journée pour faire un peu de tourisme dans la ville.
Les murs de la gare "Estação de Saõ Bento" sont décorés de fresques en azulejos, carreaux de faïence peints. Ce type de décoration est très commun au Portugal, mais aussi en Espagne. Ces fresques peuvent représenter des scènes guerrières, champètres, ou simplement ne comporter que des motifs géométriques.
En quelques mots, voici l'histoire de cette comparution devant le roi de Castille de Egas Moniz.
Le Roi de Castille espérait, par la force, s'emparer de riches provinces, possessions du Comte du Portugal, son cousin. Ce dernier est assiégé dans la ville de Guimaraën par les troupes du Roi. Sans en référer à son Suzerain le Comte, Egas Moniz, son Vassal, sort discretement de la ville pour négocier en secrêt avec le Roi de Castille un arrêt des hostilités, promettant de revenir devant lui en cas de refus de ce traîté par le Comte. Celui-ci le refusa, préférant la force des armes. Méritant une probable exécution pour trahison, Egas Moniz quitte la ville assiégée et se représente avec sa femme et ses enfants devant le Roi. Celui-ci, devant tant de noblesse de ce Seigneur qui respectait ses engagements au péril de sa vie, lui accorda sa clémence, d'avoir exposé sa vie pour le salut de son Souverain et de la Patrie.
Ces références historiques proviennent d'un livre ancien "Histoire générale du douzième siècle" daté de 1750 (M.DCC.L) consultable ici ; en particulier les quelques pages traitant de cet épisode :
Le relief très accentué de la ville de Porto caractérise la ville où de nombreux escaliers parcourent les quatiers du bord du Douro. Mais pas seulement, on trouve aussi nombre de rues pentues dans le cœur de la ville. En bref, une ville fatiguante pour les piétons !!!